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Dullier-Chopy

Cette carte, qui comprend également un plan de la ville de Genève, reprend le périmètre du bassin du Léman entre Alpes et Jura qui avait déjà fait l'objet de nombreuses publications depuis le XVIe siècle. Une superposition du périmètre du Léman, représenté sur la "carte du lac de Genève et des pays circonvoisins" gravée par Antoine Chopy en 1730 et 1740, avec le tracé du lac tel qu'on le trouve sur une carte d'aujourd'hui montre que la forme du territoire s'approche, avec ce document, de sa figuration définitive. Comme les cartes hollandaises parues dans les Atlas du XVIIe siècle, cette carte a certes été réalisée à partir de documents préexistants, en particulier, pour le haut lac, la carte d'Isaac-Gamaliel de Rovéréa. Mais elle a surtout mis à profit les levés, faits dès 1685-1686 à partir d'observations astronomiques et de triangulations par Jean-Christophe Fatio de Duillier, une méthode garante d'une plus grande précision topographique.

Source : GE200.CH

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Alfani-Fornazeris

La véritable représentation du lac de Genève et de ses alentours (Vero dissegno del lago di Geneva con i luoghi chel circondano) a été dessinée par l'artiste Domenico Alfani et gravée par Jacques Fornazeris. Cette vue à vol d'oiseau est dédiée à l'infante Catherine d'Autriche, fille de Philippe II d'Espagne et duchesse de Savoie. L'image s'inscrit dans la tradition des cartes lémaniques inaugurée par Sebastian Münster (avec une vue de petit format publiée dans sa Cosmographie en 1544) et par Johannes Stumpf (dans son atlas de la Suisse – le premier jamais édité – paru en 1548) ; cette tradition connaît un premier sommet avec la carte de Thomas Schöpf de 1578, qui sert de modèle aux cartographes de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe.

Comme dans ces exemples, on constate une grande variété dans la représentation des localités, mais celles-ci sont signifiées plutôt que véritablement figurées, par des fortifications ou des clochers qui n'ont pas de rapport avec la réalité topographique de l'époque, à quelques exceptions près comme l'alignement des tours du château de Ripaille ; l'importance accordée à l'une ou l'autre localité est également fantaisiste, même si les villes les plus importantes (Morges, Lausanne, Thonon) sont distinguées.

Alfani accorde une attention particulière à Genève dont l'organisation générale au bout du lac, en amont de la confluence de l'Arve et du Rhône, est respectée. La précision de certains éléments – l'emplacement central du pont du Rhône et la division de la ville entre Saint-Gervais et la rive gauche, l'organisation des Rues-Basses autour d'un axe, certains détails comme l'alignement des pieux de défense dans le lac, désigné comme palisicata, ou encore le gibet de Champel – pourrait suggérer une bonne connaissance des lieux. L'existence d'une gravure de la ville de la main du graveur de la planche, Jacques Fornazeris, dont la première épreuve est datée de 1589, montre cependant que la vue du Léman s'inspire très probablement aussi de la vue de la ville dessinée en 1548 par Hans Rudolf Manuel Deutsch et publiée peu après par Sebastian Münster qu'il complète par quelques informations nouvelles (gibet de Champel, fort de la Bâtie).

La carte du Léman est probablement contemporaine de la vue de Genève, soit d'un moment de grande tension entre Genève et le duché de Savoie, la République protestante étant en guerre avec son puissant voisin catholique en 1589. La mise en évidence de Genève au-milieu des terres savoyardes est sans doute la preuve de l'intérêt de la Maison de Savoie pour la ville qu'elle cherche alors à reprendre et dominer.

Source : GE200.CH

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B-01

Dullier-Chopy-1730

Cette carte, qui comprend également un plan de la ville de Genève, reprend le périmètre du bassin du Léman entre Alpes et Jura qui avait déjà fait l'objet de nombreuses publications depuis le XVIe siècle. Une superposition du périmètre du Léman, représenté sur la "carte du lac de Genève et des pays circonvoisins" gravée par Antoine Chopy en 1730 et 1740, avec le tracé du lac tel qu'on le trouve sur une carte d'aujourd'hui montre que la forme du territoire s'approche, avec ce document, de sa figuration définitive. Comme les cartes hollandaises parues dans les Atlas du XVIIe siècle, cette carte a certes été réalisée à partir de documents préexistants, en particulier, pour le haut lac, la carte d'Isaac-Gamaliel de Rovéréa. Mais elle a surtout mis à profit les levés, faits dès 1685-1686 à partir d'observations astronomiques et de triangulations par Jean-Christophe Fatio de Duillier, une méthode garante d'une plus grande précision topographique.

Source : GE200.CH

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