Les cartes nationales ayant cours aujourd’hui en Suisse se fondent sur la loi fédérale de 1935 et ont progressivement succédé aux cartes Dufour et Siegfried aux différentes échelles de réalisation.
A la fin du 19ème siècle, les lacunes des « cartes nationales » de l’époque apparaissaient déjà clairement : présentation graphique hétérogène, bases inhomogènes, représentation dépassée du relief au moyen de hachures (carte Dufour), couverture géographique limitée, c.-à-d. non étendue au pays entier, au 1:25 000/1:50 000 (carte Siegfried). Au cours des premières décennies du 20ème siècle, le Bureau topographique a réfléchi à de multiples formes de représentation, échantillons cartographiques à l’appui. La discussion technique concernant l’établissement de nouvelles cartes nationales a pris un tour plus intense après 1927. Eduard Imhof, professeur de cartographie à l’EPFZ, y prit une part prépondérante.
Découpage en feuilles
Les valeurs de base du découpage en feuilles déjà fixées par Dufour (une feuille de la CN100 couvre une surface de 70 x 48 km) ont été reprises. Chaque feuille de la CN100 comprend quatre feuilles de la CN50 dont chaque feuille contient à son tour quatre feuilles de la CN25. Les numéros des feuilles de la CN25 comportent quatre chiffres, ceux de la CN50 trois et ceux de la CN100 deux. A l’est de la coordonnées kilométrique 830, les feuilles portent le complément –bis au numéro.
Source : swisstopo