Louis Vincent est né en 1893. Il reprend le bureau d'Henry Baudin à son décès avant de s'associer avec Jean-Jacques Honegger pour quelques réalisations parmi lesquelles deux immeubles de logements de l'avenue Théodore-Weber à Genève (1931) dont les dispositifs typologiques et constructifs en font l'un des premiers exemples genevois de composition rationnelle et moderne du plan. On le trouve ensuite lié au projet de la Cité Vieusseux, dont il défend les qualités, tout comme il cherche à populariser dans la presse les principes novateurs de l'architecture moderne. De 1933 à 1940 il est membre de l'Atelier d'Architectes aux côtés de Marc-Joseph Saugey, René Schwertz et Henri Lesemann. Parmi leurs réalisations citons les immeubles locatifs de l'avenue Krieg et du quai des Arénières à travers lesquelles les architectes proposent une organisation rationnelle du plan nouvelle à Genève. En 1936 l'Atelier d'Architectes réussit le pari d'élever une tour (La tour de Rive, première tour genevoise destinée à des logements) en plein centre ville, dans le tissus historique et en bordure du quartier fazyste des Tranchées. Les huit maisons familiales de Conches ainsi que la propre maison de Louis Vincent que l'Atelier d'Architectes réalise en 1933 et 1937 témoignent du vent de modernité que cette association de jeunes architectes a réussi à insuffler à Genève durant l'entre-deux-guerres. Le groupe se dissout au début de la Seconde Guerre mondiale et Louis Vincent - comme ses trois collègues - poursuit sa carrière de manière indépendante. Il est membre du jury pour le concours du Palais de la Société des Nations à Genève et il soutient la candidature de Le Corbusier. Il fait également partie des CIAM et devint membre de la FAS en 1939. Il remplace le professeur Henri Baudin à l'atelier d'architecture de l'Ecole des Beaux-Arts à Genève et devient lui même par la suite, professeur d'architecture dans cette même institution et à l'ETS. Cette activité pédagogique a occupé une place importante dans son parcours et l'on en retrouve de nombreuses traces et témoignages dans son fonds d'archives. Louis Vincent meurt à Genève en 1951.

Nenad Radonicic est né le 10 juin 1928 à Zagreb, actuelle capitale de la Croatie. Après des années d’études du dessin avec le sculpteur Costa Angeli-Radovani pendant la Seconde Guerre mondiale et après l’installation du régime communiste dans ce pays, il s’exile en Argentine, à Buenos Aires, où il obtient en 1962 un diplôme d’architecte.

Un an plus tard, il retourne en Europe et s’établit à Genève. Après plusieurs années dans l’exercice de sa profession, il prend sa retraite en 1996. Depuis cette date, il pratique la peinture, surtout dans une ligne figurative en privilégiant les techniques de l’aquarelle-gouache/acrylique ainsi que le dessin à l’encre de Chine. Dans son travail, il aborde des thèmes choisis d’une façon gestuelle et spontanée en accord avec son tempérament.

Jacques Nobile est un architecte genevois. Grâce à son oncle Albert Nobile, marchand immobilier et ami des frères Honegger, Jacques Nobile est rapidement introduit dans le domaine de l’immobilier et de la construction. Il obtient son diplôme d’architecte à l’Ecole d’Architecture de l’Université de Genève en 1952 et effectue ensuite des stages chez les frères Honegger ainsi que chez Georges Addor. Dès 1959, il compte parmi les membres du Groupe Onze. Nobile réalise avec Alain Ritter et Jacques Bardet le club de tennis des Eaux-Vives (1958-59), la transformation d’une maison à Vernier (1958-61), ainsi qu’un immeuble d’habitation à Plainpalais (1962-65).

Edouard Nierlé est né le 28 janvier 1916 à Genève. Il y entreprend une formation de peintre à l’Ecole des arts industriels. Il commence son métier d’architecte en collaborant au bureau de reconstruction de l’Hôpital cantonal avec Arnold Hoechel, Arthur Lozeron, Jean Erb et son frère Pierre Nierlé. En janvier 1954, il travaille dans le bureau de l’architecte Marc-Joseph Saugey où il participe aux projets de l’Hôtel du Rhône, d’une usine à Lyon, de l’hôtel d’Ankara et au projet Radio Liban. Dans les années soixante, il fonde son propre bureau avec Louis Bongard, issu lui aussi du bureau Saugey. Il construit sa propre maison à Veyrier. Parmi ses œuvres importantes, il faut citer un projet de petits immeubles au-dessus de Nyon avec un promoteur libanais (Intervil), un chalet aux Marécottes, une villa à Collonge-Bellerive et plusieurs transformations et restaurations dont la Tour de Blavignac. Certaines de ses œuvres sont publiées dans Art et décoration. Pendant de nombreuses années, Edouard Nierlé est conservateur des Monuments et des Sites à l’Etat de Genève. Il décède en 2006 à Veyrier. En 2007, la Galerie de la Fontaine à Carouge réalise une rétrospective de ses peintures et dessins. Quelque 80 œuvres y sont exposées.

Daniel Marco fut l'une des personnalités marquantes de la Genève contestataire des années 70. Il n'était jamais vraiment rentré dans le rang et a continué pendant toute sa vie à s'engager pour une société qu'il voulait plus juste. Que ce soit à travers le militantisme syndical ou par son approche alternative et sociale de la ville et du logement.

"Il a incontestablement contribué à ce que le monde syndical s'intéresse aussi aux questions d'habitat et d'urbanisme", souligne Raymond Schaffert. L'ancien directeur de l'aménagement cantonal a travaillé pendant de nombreuses années avec lui au sein de "Genève, 500 mètres de ville en plus", un groupement dont Daniel Marco était l'un des initiateurs.
(Source: http://hommages.ch/Defunt/49188/Daniel_Marco)

Fondation du bureau en 1969 par R. Liechti et P.-H. Serex
En 1989 Monsieur Vincent Correnti s’est associé avec Messieurs Liechti et Serex, la société devient alors Serex et Correnti SA.
Cette dernière fusionne avec le bureau d'ingénieurs Zimmermann & Schutzlé SA et devient ZS Ingénieurs Civils SA toujours actif.